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ISBN : 978-2896464326
Présentation de l’éditeur
Ce livre contient essentiellement le Commentaire d’une source préévangélique, désignée dans la littérature sous le sigle de Q. Cette source est d’une nature bien particulière, puisqu’elle est à la fois hypothétique et bien réelle. D’un côté, elle relève de l’hypothèse puisqu’elle ne repose sur aucun manuscrit qui aurait été découvert quelque part. Elle est le produit d’un modèle visant à expliquer la formation des évangiles dits synoptiques (Mt-Mc-Lc). Selon ce modèle d’explication, les évangélistes Matthieu et Luc, en plus d’avoir accès à l’évangile de Marc pour rédiger leur texte, ont également eu à leur disposition un autre document, la Source dont parle ce livre.
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La Source des paroles de Jésus
André Myre
Montréal, Novalis, 2011, 304 p.
Une nouveauté « coup de poing »
Pour ceux et celles qui ne sont pas ou plus chrétien-ne-s et qui se demandent à quoi cela rime de se dire encore disciple du Nazaréen au XXIe siècle, je conseille fortement de lire cette nouveauté qui vient de paraître : La Source des paroles de Jésus.
À ceux et celles qui sont chrétien-ne-s et qui cherchent un ouvrage poignant pour alimenter leur réflexion et leur pratique, je conseille vivement le même ouvrage. Contrairement à une librairie bien connue, je ne parle pas de livre « coup de cœur » car celui de Myre va plus loin qu’un coup de cœur. À le lire on sent le coup de poing nous arriver droit à la foi (sic). Le souffle coupé, l’upper cut atteint la bondieuserie, la jésuserie et l’institutionite de plein fouet. Difficile de s’en relever sans prendre le temps de respirer et de se questionner tellement il touche juste. Pas de coup en bas de la ceinture, mais des jabs qui viennent d’une Source qui sait, de source, ce que représente accepté de se mettre à la suite du Nazaréen.
Loin des compromissions et des pouvoirs, fussent-ils politiques, économiques, religieux ou autres, découvrir la Source c’est s’inscrire dans la descente au cœur de soi, de son humanité solidaire, de ses aspirations fondamentales pour la justice, l’équité, le devenir du monde dans la foulée du rêve divin. J’en déconseille toutefois la lecture à quiconque voudrait simplement un divertissement théologique ou religieux. Le knock-out risquerait d’être brutal.
Robert David, professeur
Université de Montréal
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