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chronique du 27 décembre 2013

 

Scribes

Ivresse de Noé

Le scribe
Bina Cole
Huile sur toile

Aux temps bibliques, apprendre à écrire n’était pas enseigné à tous comme aujourd’hui. Au contraire, seule une très faible partie de la population pouvait lire. Et ceux qui savaient lire ne pouvaient pas nécessairement écrire. C’était la tâche spécifique d’un corps de métier particulier : les scribes. Dans l’Ancien Testament, les scribes étaient les secrétaires des chefs militaires, des rois ou des prophètes.

     Être scribe pouvait aussi signifier qu’on était un spécialiste de la Torah, la loi de Moïse. On les désignait par l’expression « maître de la Loi ». Un scribe de l’époque pouvait regrouper les fonctions modernes d’écrivain, de secrétaire, de juriste, d’enseignant, de théologien, etc.

     À l’époque de Jésus, les scribes copiaient et enseignaient la Torah. Ils avaient une bonne réputation et une grande influence sur le peuple. Plusieurs scribes faisaient partie du groupe des pharisiens. On leur donnait le titre de « rabbi », qu’on peut traduire par « maître ».

     Plusieurs textes du Nouveau Testament montrent l’attitude négative des scribes envers Jésus. Ceux-ci se questionnaient sur l’autorité avec laquelle Jésus enseignait puisqu’il n’avait pas reçu l’éducation d’un scribe (Marc 11,27-28).

Est-ce que Jésus savait écrire?

     Aucun texte biblique n’a été écrit par Jésus, qui appartenait à un milieu modeste, où très peu de personnes savaient lire et écrire. Il est fort probable que, comme les gens de son village, Jésus connaissait son histoire, ses racines et sa foi, mais qu’il ne pouvait pas écrire.

Cet article est extrait de Lexique sympathique de la Bible, Montréal, Novalis, 2013, 280 p.

Sébastien Doane

Lire aussi :
Les scribes et les Anciens (Yves Guillemette)
Le sceau d’un scribe bien connu (Guy Couturier)
Le scribe Baruk, fils de Neriah (Guy Couturier)

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Femme